Affaires publiques et gouvernementales9 mars 2015
L’AQCPE refuse de se laisser dicter des conditions par le cabinet de la ministre de la Famille
Montréal, 9 mars 2015 — Suivant la sortie conjointe historique de l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) et de l’Association des garderies privées du Québec (AGPQ), qui ont demandé le départ de la ministre de la Famille le 25 février dernier vu l’absence de collaboration de sa part, le cabinet de la ministre refuse toujours de travailler de concert avec l’AQCPE en souhaitant maintenant imposer le choix de ses interlocuteurs.
L’AQCPE, qui représente la très grande majorité des CPE et bureaux coordonnateurs de la garde en milieu familial au Québec, en plus de dizaines de milliers de familles, estime qu’en imposant une telle exigence, le cabinet de la ministre de la Famille fait preuve d’ingérence.
« Si l’AQCPE a demandé au premier ministre le départ de la ministre de la Famille, c’est que le lien de confiance est irrémédiablement rompu, a déclaré Gina Gasparrini, présidente du conseil d’administration de l’AQCPE. Nous en avons un nouvel exemple aujourd’hui. Le cabinet de la ministre a indiqué qu’il désirait choisir ses interlocuteurs de l’AQCPE. Dans l’attente d’une rencontre avec le premier ministre, nous continuons à défendre les intérêts de nos membres et sommes ouverts à collaborer avec le ministère de la Famille et tous ses représentants », a poursuivi Mme Gasparrini.
« L’AQCPE place la défense des intérêts de ses membres, tout comme ceux des familles, au premier plan, souligne Louis Senécal, président-directeur général de l’AQCPE. Aujourd’hui, nous sommes de nouveau confrontés à la fermeture de la ministre qui choisit de personnaliser le débat, alors que sa responsabilité est d’abord et avant tout d’agir en fonction des intérêts des familles du Québec. Il s’agit d’un enjeu de société, et non d’un débat personnel », a conclu Monsieur Senécal.